Avec ce tome 2, nous retrouvons la course de plusieurs familles à travers les générations successives. Tous ces lignages débordent à l’extérieur, butinent chez l’artisan ou le paysan, allient le noble au bourgeois ou au paysan, comportent des hauts et des bas, des réussites puis des revers.
Nous retrouvons les Cornuel enracinés à Rimboval et Embry dès le 15e siècle et leurs voisins de la souche des prévôts d’Humbert avec leurs descendants Waguet et Lecucq ; une branche boulonnaise fournit un chanoine à la cathédrale de Boulogne au caractère libre et éclairé, Jean Cornuel, décédé en 1781. Son neveu Maxime Cornuel, négociant à Boulogne, rue de la Balance, recueille sa succession ; il épouse une anglaise Sarah Taylor ; de leur union nait Thomas-Richard Cornuel en 1787 ; ce dernier, polytechnicien, entre au service de Napoléon Ier ; après l’avoir suivi dans de nombreuses campagnes, il entre dans la garde impériale en 1812 et reçoit la légion d’honneur ; il accompagne l’empereur à l’île d’Elbe ; ce dernier le nomme lieutenant-colonel et directeur d’artillerie peu avant qu’il succombe à une maladie de poitrine en mai 1815.
A quelques familles féodales du pays boulonnais (Costard, de La Caurie, de La Warenne, de Saint-Martin, de Werchin, et compléments à l’étude sur les de Campagne de Godincthun), succèdent les Findinier, de Wicquinghem et alentours, et les Lanthonne, de Bourthes et Menneville. Nous terminons cet ouvrage par un additif sur les Roze du Trect et les index.
116 pages
Publié sous la référence AM 474